Tamedia, le plus grand groupe de médias privé de Suisse, a annoncé ce mardi le 27 août 2024 la fermeture de deux centres d’impression à Lausanne et à Zurich.
Tout naturellement, des licenciements vont suivre : 200 dans les imprimeries et 90 au sein des rédactions.
Pour s’informer, il faudra donc s’accrocher de plus en plus à Internet.
Et lorsqu’il n’y aura plus de presse papier, les opérateurs vont faire flamber leurs prix de connexion.
Et le public (entreprises et privés) sera obligé de le payer, sous peine d’être coupé du monde et… de connaissances élémentaires, desapprises « grâce » au Web.
Les info du jour ?
« Mais on les lira sur nos smartphones », diront les adeptes (et faux écologistes) de la vie 100% numérique.
Ah bon ?
Et ses infos, les réseaux sociaux, les trouvent où à votre avis ?
Ils seront remplacés par ChatGPT qui fera des dépêches aux renseignements non vérifiés.
Quant aux décryptages et analyses, divers prestataires de services / produits s’en chargeront pour distiller leur expertise « neutre » et sans conflit d’intérêts aucun…
« Pas grave », dira toujours l’optimiste numérique, convaincu de pouvoir se tirer d’affaire grâce aux podcasts et TicTok.
Oui, mais là aussi il faudra payer le prix d’une connexion qui deviendra exorbitante si son alternative non-numérique disparaît.
Que faire alors ?
Défendre son droit d’accès aux Wikipedias et compagnies à un prix plus ou moins raisonnable en s’abonnant à la presse papier !
Si elle disparaît, tout le monde sera à la merci des géants du Web.