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COOPÉRATION SUISSE AVEC L’EUROPE DE L’EST: CONFÉRENCE ANNUELLE 2015

May 24, 2015

Komentet

Pour quel motif la Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU a Genève attribue des plaques CD officielles a la voiture privée d’une citoyennne Suisse?

Voal – Pour quel motif la Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU a Genève attribue des plaques CD officielles a la voiture privée d’une citoyennne Suisse?

Tout commence en 2014 lorsque une employee e de la Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU a Genève, Dorina XHIXHO a perdu son status de diplomat suite a l’obtention de la naturalization Suisse.

Selon la loi, elle a du restituer sa carte de legitimation de diplomat auprès de la Mission Suisse a l’ONU elle a depose ses plaques immatriculation CD privées de son propre véhicule (Mini Cooper).

Or, cette meme année (2014) ils’est produit quelque chose d’étrange, voire illegal. La Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU a Genève, a travers d’une note verbale de l’Ambassadrice addressee au Bureau de l’Automobile depose une requête d’immatriculation du véhicule prive en question en tant que véhicule diplomatic officiel.

Des lors, le véhicule de l’ancienne diplomate Dorina XHIXHO figure comme propriété de la la Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU, avec les plaques d’immatriculation officielles CD GE 2-125.

Malgré cela, la citoyenne Suisse Dorina Xhixho a continue a conduire ce véhicule diplomatic officiel, alors que selon le manuel des véhicules a plaques diplomatiques, les citoyens suisses sont interdits de conduire ce type de véhicule.

Comment et pourquoi ambassadrice a t’elle fait une telle démarche? Pour quelle raison devait elle impérativement attribuer des plaques diplomatiques officielles a un véhicule prive? Pourquoi ce véhicule diplomatic officiel devait être conduit par un citoyen Suisse dans les rues de Geneve, de la Suisse, voire de l’Europe?

Cette flagrante infraction a la loi a été rendu publique dans les medias albanais depuis le mois juillet 2016. Ceci a contraint ambassadrice de la Mission Permanente de la République de l’Albanie auprès de l’ONU de demander, a travers une nouvelle note verbale l’annulation des plaques CD officielles du véhicule en question. Immédiatement après cette démarche, ce meme véhicule a été reimmatriculé au nom de sa veritable propriétaire, Dorina XHIXHO, c’est a dire comme un véhicule prive d’une citoyenne Suisse (Plaque GE 820960).

Totes ces démarches contraire au loi ont été faites a l’insu du Ministère des Affaires étrangères de la République de l’Albanie. Pourquoi?

Pse Misioni i Republikës së Shqipërisë pranë OKB Gjenevë i vendos makinës private të një nënshtetaseje zviceriane targa CD “makinë zyrtare”?!

Edlira Dedja – Interview diffusée sur Radio One FM à Genève: NON À L’INITIATIVE DANGEREUSE DE « MISE EN ŒUVRE » = OUI à l’ÉTAT DE DROIT !

Les votations concernant l’initiative de mise en œuvre auront lieu le 28 février 2016. Cette initiative propose d’intégrer tel quel dans la Constitution tout un catalogue de mesures législatives concrètes concernant le renvoi des personnes étrangères ayant commis un délit.

Radio GE: Edlira Dedja, vous êtes en Suisse depuis plus de 15 ans, vous êtes parlementaire au Neuchâtel, présidente de la Commission de la Politique Culturelle ainsi que membre de la Commission des Naturalisation et Agrégations.

Edlira Dedja: Oui. C’est bien moi, Edlira Dedja. En Suisse depuis plus de 15 ans, je me sens très bien intégrée dans la vie de ce pays. Je suis pianiste et professeur de piano, membre du Conseil général de la ville de Neuchâtel et présidente de la commission de la politique culturelle, ainsi que membre de la commission des naturalisations et agrégations, constituées par le Conseil Général de cette Ville.

Radio GE: – Pourquoi cette initiative d’acharnement représente-t-elle un énorme danger pour votre communauté ?

Edlira Dedja: – Je pense que cette initiative représente un énorme danger pas seulement pour la communauté albanaise mais pour toutes autres communautés étrangères en Suisse.
La Suisse fait partie des pays d’Europe qui comptent le plus d’étrangers par rapport à leur population totale et la présence des communautés étrangères en Suisse est une source de richesse pour le pays et pas seulement sur le plan économique et culturel ; cette présence a créé une plus grande ouverture avec le monde d’aujourd’hui, une meilleure connaissance et une autre dimension d’enrichissement sur le plan spirituel.

Les migrants ont contribué et contribuent toujours au développement de ce pays et la plupart d’eux vit et travaille honnêtement en Suisse depuis des décennies. Ils sont bien intégrés et ils ont construit des relations amicales et familiales avec les suisses. Pour cette raison, ce vote populaire à une telle initiative est une grave provocation qui crée un profond désaccord et qui frappe l’essence de cette coexistence ainsi que la dignité de milliers de personnes.

Je dis “elle frappe la dignité de milliers de personnes”, parce que les étrangers qui n’ont rien à voir avec le crime et qui vivent et travaillent honnêtement en Suisse, peuvent se sentir comme des personnes d’un rang inférieur, inégales, offensées, méprisées, isolées et méconnue dans la société et la vie de ce pays.

L’Initiative de « mise en œuvre » désavoue les droits fondamentaux inscrits dans la Constitution suisse et dans la Convention européenne des droits de l’homme. Elle menace le droit de séjour de plus de 2 millions de personnes qui vivent et travaillent en Suisse et elle est extrêmement dure pour celles et ceux nés et ayant grandi en Suisse, mais qui n’ont pas la nationalité Suisse: ils seront expulsés automatiquement, sans égard aux circonstances, même en cas de délit mineur!/6.01.2016

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ESCALE FORCÉE DE SOLAR IMPULSE 2 À NAGOYA

VOAL – NAGOYA – Solar Impulse 2, piloté par le Vaudois André Borschberg, s’est posé en nocturne lundi peu après 16h30 (suisses) sur l’aéroport de Nagoya au Japon. L’avion solaire a dû momentanément interrompre son périple qui doit le mener jusqu’à Hawaï en raison de la météo.

Bertrand Piccard, qui surveille les opérations depuis le centre de contrôle de Monaco, a indiqué que lorsque “nous sommes partis de Chine, les conditions météo jusqu’à Hawaï étaient acceptables. Elles se sont détériorées. Traverser un front actif avec du givrage, de la pluie, des turbulences, ce n’est pas du tout prévu pour notre avion. C’est un avion qui vole lentement, sensible aux turbulences, qui a besoin de soleil pour pouvoir recharger ses batteries”, a-t-il dit.

“Le tour du monde n’avance peut-être pas aussi vite qu’on aimerait, mais on ne fait pas une course de vitesse. Le but c’est d’y arriver”, a encore indiqué à l’AFP Bertrand Piccard, le second pilote en alternance aux commandes de l’avion.

Aucune indication n’était disponible sur le temps que durera l’immobilisation de l’appareil au Japon : “Il est très difficile de faire des prévisions”, a reconnu M. Piccard. Un point de presse était prévu dans la nuit japonaise, selon les organisateurs.

Cas de force majeure

“Au niveau sécurité, c’était beaucoup mieux de faire un atterrissage intermédiaire à Nagoya, et de là attendre que les conditions météo s’améliorent. C’était le dernier endroit où l’on pouvait atterrir de manière sûre. Les petites îles ici et là dans le Pacifique ne sont pas du tout des alternatives”, a encore détaillé le pilote suisse.

“La fenêtre météo s’est détériorée. Nous avons décidé de réaliser un atterrissage intermédiaire à Nagoya!”, avait-il annoncé plus tôt sur le site officiel des organisateurs par un Tweet. Leur porte-parole, Marc Baumgartner, a de son côté précisé à l’ats que cette escale forcée au Japon n’était nullement due à un problème de batterie.

Japon remercié

D’abord annoncé lundi à 15h00 (suisses), l’atterrissage a eu lieu une heure et demie plus tard, l’appareil ayant dû patienter au-dessus de l’archipel. Les organisateurs ont remercié les autorités japonaises d’avoir pu organiser en urgence l’arrivée au Japon de cet avion alimenté par des cellules photovoltaïques.

“Nous disons merci à nos amis japonais qui ont été très accommodants, pour nous donner l’autorisation, à la dernière minute, de nous poser sur leur territoire”, a ajouté M. Piccard.

Légère déception

Une pointe de déception était perceptible dans les propos de M. Piccard: “On est un peu déçus de ne pas pouvoir faire le trajet non-stop de Chine à Hawaï. Mais c’est déjà extraordinaire un avion qui vole 40 heures sans carburant, uniquement avec de l’énergie solaire. On est extrêmement contents du comportement de l’avion. La démonstration de la faisabilité technique est là. Cet avion montre ce qu’on peut faire avec des technologies propres”, a-t-il déclaré.

“On essaie de faire une première historique et les premières historiques ne se sont jamais faites facilement. Souvent il faut plusieurs tentatives. On verra si on réussit cette année. Mais l’équipe est super motivée”, a encore indiqué Bertrand Piccard.

Solar Impulse 2 a décollé dimanche à 02h39 (20h39 suisses samedi) de Nankin (est de la Chine) pour la plus périlleuse des étapes de son tour du monde. Le pilote devait tenir six jours et six nuits. Ce départ de Nankin, où l’avion était cloué depuis le 21 avril, avait été reporté plusieurs fois déjà en raison d’une météo défavorable.

Jamais l’appareil n’a volé au-dessus d’un océan ni n’est resté en l’air plus de 24 heures. C’est dire si la traversée du Pacifique constitue un défi technologique et un exploit aéronautique historiques.

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SOLAR IMPULSE A ENTAMÉ SA PREMIÈRE NUIT DE VOL SUR LE PACIFIQUE

Solar Impulse a entamé sa première nuit de vol au-dessus du Pacifique. Vers 12h30 suisses, il se trouvait entre la Corée et le Japon, après avoir parcouru environ 1/6 de son périple entre Nankin, dans l’est de la Chine, et Hawaï, selon le site de l’expédition.

“Les dix prochaines heures seront décisives pour l’ensemble de l’aventure du tour du monde”, a tweeté Bertrand Piccard. “L’avion aura-t-il suffisamment d’énergie pour passer la nuit sur (les réserves de) ses batteries?”, se demandait-il, alors que le site www.solarimpulse.com montrait des images de l’avion devant le coucher de soleil.

La tombée du jour est “une phase cruciale” pour le vol, explique le site de Solar Impulse. A ce moment, les cellules solaires de l’avion cessent de produire de l’électricité pour le vol. L’appareil doit utiliser l’énergie stockée dans ses batteries et utiliser “l’énergie potentielle” liée à l’altitude de l’avion à ce moment de la journée (28’000 pieds – près de 8400 mètres).

Comme un planeur

Partant de cette altitude, l’appareil redescend peu à peu comme un planeur, en utilisant le moins possible ses moteurs, comme l’avait expliqué au début du mois Daniel Ramseier, responsable de l’équipement des pilotes, dans un entretien à l’ats.

L’avion révolutionnaire avait décollé de Nankin dans la nuit de samedi à dimanche pour une étape de 8500 km, la plus périlleuse de son tour du monde. Le Vaudois André Borschberg devra tenir six jours et six nuits d’affilée, seul aux commandes.

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CAILLOUX, RROCHERS ET FORMATIONS MAJESTUEUSSES

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Le cirque rocheux du Creux-du-Van, dans le Jura neuchâtelois. Les parois, qui peuvent atteindre 200 mètres de haut par endroits, ont été creusées par un ancien glacier.

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Dans le village soleurois de Steinhof, la «Grosse Flue» est, avec ses 1200 m3, le plus gros bloc erratique du Plateau suisse. Ce sont les glaciers qui l’ont traîné là.

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A la frontière des cantons de Lucerne et de Berne, la «Schrattenfluh» est un paysage karstique, à quelque 2000 mètres d’altitude. On y jouit d’une vue saisissante sur la chaîne des Alpes.

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Aletsch, dans le canton du Valais, est le plus grand glacier des Alpes. Il s’étend sur plus de 20 kilomètres, et son épaisseur atteint 900 mètres par endroits.

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A proximité du village zurichois de Fällanden, des centaines de blocs erratiques barrent un ravin boisé. Depuis des millénaires, l’eau y cherche son chemin et a fini par donner aux blocs une forme très particulière.

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Deux piliers de calcaire dominent la station de Leysin, dans les Préalpes vaudoises. Culminant à plus de 2300 mètres, la Tour de Mayen (à gauche) et la tour d’Aï sont visibles de très loin depuis les plaines de Romandie.

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Les aiguilles de Sciora, dans le Val Bregaglia, aux Grisons, sont nées de coulées de magma, ce qui leur confère ce caractère de phénomène naturel unique en Suisse.

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La Suisse aussi a son grand canyon: dans la Surselva (Grisons), les eaux du Rhin, la glace, le vent et la gravité ont sculpté un des plus impressionnants paysages du pays.

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A la frontière des cantons de Berne et de Vaud, la Gummfluh est un massif essentiellement calcaire. Déclarée réserve naturelle, la zone est très prisée de la faune sauvage.

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Le cirque rocheux du Creux-du-Van, dans le Jura neuchâtelois. Les parois, qui peuvent atteindre 200 mètres de haut par endroits, ont été creusées par un ancien glacier.

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Dans le village soleurois de Steinhof, la «Grosse Flue» est, avec ses 1200 m3, le plus gros bloc erratique du Plateau suisse. Ce sont les glaciers qui l’ont traîné là.

 

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L’Illgraben, en Valais, est le plus important site de production de laves torrentielles du pays. Le cirque rocheux, presque totalement vierge de végétation, offre un paysage impressionnant, et des jeux de couleurs étonnants.

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Pilier de roche dans la région de la Greina, aux Grisons. Dans ce paysage qui rappelle les plateaux du Tibet, la résistance des amoureux de la nature a réussi à faire capoter un projet de barrage.

 

COOPÉRATION SUISSE AVEC L’EUROPE DE L’EST: CONFÉRENCE ANNUELLE 2015

Les Balkans occidentaux en changement – des communes fortes pour un développement durable Vendredi 29 mai de 13h30 à 17h15 Palais des Congrès, Bienne
VOAL – BIENNE – Les pays des Balkans occidentaux vivent aujourd’hui encore une période de transition. Marqués par des structures très fortement centralisées sous le régime communiste, ils évoluent vers la démocratie et l’économie de marché ouverte. Depuis le début des années 1990, la Suisse les soutient dans ce processus. La Conférence annuelle de la coopération suisse avec l’Europe de l’Est – qui aura lieu le vendredi 29 mai à Bienne – mettra cette année l’accent sur la décentralisation et sur le renforcement des communes dans les pays balkaniques. La Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO) s’y engagent notamment pour accroître la transparence et l’efficacité de la gouvernance locale.
En Albanie, en Bosnie et Herzégovine, au Kosovo, en Macédoine ou en Serbie, les administrations publiques jouent un rôle capital dans la mise en place d’un Etat moderne et démocratique, ainsi que d’une économie de marché ouverte. Forte de son expérience fédéraliste, la Suisse y soutient divers projets qui favorisent la décentralisation, la bonne gouvernance et la participation politique de tous les groupes de la population. Dans les Balkans occidentaux, la Suisse travaille aussi à renforcer la fonction démocratique des parlements locaux, accompagnant un processus qui doit permettre à ces pays d’évoluer vers une intégration au sein des structures européennes.

La conférence annuelle de la coopération suisse avec l’Europe de l’Est se concentrera cette année sur les réalisations et les défis à relever dans les Balkans occidentaux. Ceux-ci sont nombreux: comment développer dans cette région des formes de décentralisation adaptées dans chaque pays ? Comment y permettre une interaction optimale entre les communes, les régions et l’Etat central ? Comment encourager la participation politique de tous les groupes de population et améliorer l’influence de la société civile ? Comment y mettre en place de services communaux efficaces et fiables ?
Des invités originaires de différents pays balkaniques discuteront de ces enjeux. Ils apporteront des exemples concrets pour illustrer le fonctionnement des services communaux en matière de santé, d’énergie, d’eau ou de gestion des déchets. Mme Teuta Arifi, maire de Tetovo, en Macédoine, expliquera comment elle voit la décentralisation et s’exprimera sur les objectifs que cela permet d’atteindre. La maire de la municipalité kosovare de Gjakova, Mme Mimoza Kusari-Lila, s’entretiendra pour sa part avec le président de la ville de Bienne, M. Erich Fehr. Divers exemples de projets menés dans le secteur des services dans la région seront par ailleurs présentés au public. Une table ronde figure également au programme. Elle portera sur les conditions pour améliorer les interactions entre le pouvoir central et les communes, notamment en augmentant la transparence et la prévisibilité des dépenses publiques ou en encourageant la population à s’impliquer de manière effective dans les processus politiques.
Les représentants des médias sont cordialement invités à prendre part à cette conférence annuelle de la coopération suisse avec l’Europe de l’Est. Ils sont priés de s’inscrire d’ici au jeudi 28 mai à 12h à l’adresse ci-dessous. Nous organisons volontiers, dans la mesure du possible, des entretiens avec des experts.

Programme

  • 13h30 Introduction
    Accueil par l’Ambassadeur Manuel Sager, Directeur de la DDC
  • 14h00 Autonomie et innovation grâce à l’efficacité et à la qualité
    Les contributions de la Suisse présentées au travers de différents exemples du secteur des services, avec Alexander Grunauer, chef de projet, GIZ, Serbie, Aida Jusufhodžić, Project manager, UNA Consulting, Bosnie et Herzégovine, Valbona Karakaçi, cheffe de projet, Helvetas Swiss Intercooperation, Albanie, Nikola Tarbuk, deuxième Secrétaire général adjoint de la communauté de communes de Serbie, Iliyana Tsanova, Présidente du fonds de développement des infrastructures communales MIDF, ainsi que des représentants et des représentantes de la DDC et du SECO
  • 15h40 La décentralisation: un facteur clé de la démocratie dans les Balkans occidentaux?
    Discours de Teuta Arifi, femme politique, Présidente de la ville de Tetovo, Macédoine
  • 16h00 Les conditions pour une périphérie forte: l’interaction entre les communes et le pouvoir central
    Table ronde sur les conditions et le cadre nécessaires avec Lewis Hawke, responsable du Secrétariat du Programme des dépenses publiques et de la responsabilité financière (PEFA), Banque mondiale. Mirna Jusić, chercheuse au Centre de recherche sociale Analitika, Bosnie et Herzégovine, Mimoza Kusari-Lila, Maire de Gjakova, Kosovo, Holger Tausch, Bureau de coopération suisse de Tirana, Albanie
  • 16h45 Kosovo – Suisse: rencontre entre deux présidents de commune
    Portraits de deux communes et entretien entre Mimoza Kusari-Lila, Maire de Gjakova, Kosovo et Erich Fehr, Président de la ville de Bienne
  • 17h00 Clôture de la conférence
    Bilan et perspectives : le mot de la Secrétaire d’Etat Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, Directrice du SECO
  • 17h15 Apéritif

Portrait des intervenants

Les personnes suivantes participeront à la Conférence annuelle de la coopération suisse avec l’Europe de l’Est 2015 lors de tables rondes ou d’interventions:

Des Balkans occidentaux

© BDI © BDITeuta Arifi, maire de Tetovo, Macédoine
Née en 1969, Teuta Arifi a obtenu un master et un doctorat en philologie à l’Université de Skopje. Depuis avril 2013, elle est maire de la municipalité de Tetovo. Elle est la première femme albanaise à avoir été élue maire en Macédoine. Avant cette élection, Teuta Arifi a occupé de 2011 à 2013 le poste de vice-Premier Ministre du gouvernement de Macédoine, en charge des affaires européennes. Elle est également vice-présidente de l’Union démocratique pour l’intégration, le plus important parti de la minorité albanaise en Macédoine.

© mimozakusari.com © mimozakusari.comMimoza Kusari-Lila, maire de Gjakova, Kosovo
Mimoza Kusari-Lila est née en 1975. Elle a étudié à l’Université de Pristina où elle a obtenu un diplôme en systèmes de gestion et d’information. Elle a ensuite effectué un master en e-business aux Etats-Unis. De retour au Kosovo, Mimoza Kusari-Lila a notamment travaillé comme porte-parole et conseillère politique du Premier Ministre. De 2011 à 2013, elle a été vice-Premier Ministre du Kosovo et ministre du commerce et de l’industrie. Depuis 2013, elle est maire de la municipalité de Gjakova, devenant la première femme à occuper une telle fonction au Kosovo.

© linkedinIliyana Tsanova, présidente du MIDF, le Fonds de développement des infrastructures municipales
Iliyana Tsanova est née en 1976. Elle a obtenu un master en finances à l’Université d’économie nationale et mondiale de Sofia, suivi d’un diplôme postgrade en gestion financière. De 2003 à 2014, Iliyana Tsanova a travaillé au sein de la Banque européenne pour le développement et la reconstruction.Le MIDF fournit un financement pour rendre solvables les municipalités, les institutions d’utilité publique ainsi que des sociétés du secteur privé, enregistrées et actives dans les Balkans occidentaux. Le but poursuivi par le MIDF est le développement de nouvelles institutions, la réhabilitation et la modernisation des institutions existantes et l’amélioration de leur gestion. Le MIDF collabore avec des banques commerciales locales de la région.

© PEFA © PEFALewis Hawke, responsable du Secrétariat PEFA, Etats-Unis
Lewis Hawke est diplômé d’un master en commerce, comptabilité et gestion à l’Université nationale d’Australie. De 2008 à 2013, il a occupé plusieurs postes au sein de la Banque mondiale, dans les secteurs Asie centrale et Europe. A ces postes, il a collaboré avec plus de 20 gouvernements sur des initiatives d’amélioration de la gestion des finances publiques. Lewis Hawke est responsable du Secrétariat PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) depuis novembre 2014.

© PEFA © PEFALe programme PEFA, créé en 2001, est un partenariat établi entre sept agences donatrices et institutions financières internationales pour évaluer les dépenses publiques et la comptabilité des pays en transition et en développement, dans le but de mettre en oeuvre des réformes et renforcer les capacités de ces pays.

© linkedinNikola Tarbuk, adjoint du Secrétaire général de la Conférence permanente des villes et municipalités (SCTM), Serbie
Nikola Tarbuk a obtenu un master en relations internationales en 2002 à l’Université de Belgrade. Il occupe le poste de chef de projet au sein de la Conférence permanente des villes et municipalités (SCTM) depuis 2006. En 2008, il a été nommé adjoint du Secrétaire général de l’organisation.Créée en 1953, la SCTM défend les intérêts des villes et municipalités de Serbie. Elle s’efforce de créer des liens entre les autorités locales et centrales du pays. La SCTM vise à renforcer les gouvernements locaux dans leurs capacités à fournir des services de qualité aux citoyens.

© DLDP © DLDPValbona Karakaçi, cheffe de projet, Helvetas Swiss Intercooperation, Albanie
Détentrice d’un master en études européennes et d’un doctorat en études culturelles, Valbona Karakaçi est depuis 2011 cheffe du programme de décentralisation et de développement local d’Helvetas Swiss Intercooperation. Valbona Karakaçi enseigne en parallèle la communication et les relations publiques aux Universités de Shkodra et Tirana. Au bénéfice d’une expérience de plus de dix ans dans le domaine de la gouvernance, Valbona Karakaçi est auteure de nombreuses publications sur le sujet, sur la question de la gestion des déchets ou encore sur les pratiques de communication des gouvernements locaux.

Helvetas Swiss Intercooperation est une organisation non gouvernementale suisse de développement. En Albanie, elle appuie les municipalités et communes dans l’amélioration de leur gouvernance locale, favorisant ainsi la transition vers une société démocratique.

© Analitika © AnalitikaMirna Jusić, chercheuse au centre de recherche sociale Analitika, Bosnie et Herzégovine
Mirna Jusić possède un master en politique publique de l’Université européenne centrale de Budapest et un second master en affaires humanitaires et gestion publique. Mirna Jusić est actuellement doctorante d’un programme de politique publique et sociale à Prague et est également l’auteure de plusieurs recherches et articles consacrés aux questions de gouvernance, des services publics, de la démocratie locale ou de l’engagement citoyen.

© Analitika © AnalitikaAnalitika est un centre de recherche sociale non gouvernemental et à but non lucratif créé en 2009 et basé à Sarajevo. Fort d’une quarantaine de collaborateurs internes et externes, Analitika se donne pour mission d’améliorer les processus de politiques publiques par le biais de diverses études.Les domaines de recherche d’Analitika incluent la loi, les réformes de l’administration publique, l’autonomie des gouvernements locaux ainsi que les médias et la communication.

© GIZ © GIZAlexander Grunauer, chef du programme de soutien aux communes de l’est de la Serbie, GIZ
Diplômé en administration publique et en coopération internationale au développement, Alexander Grunauer a débuté sa carrière au sein de la Fondation Konrad Adenauer comme associé en recherche politique. Alexander Grunauer a dirigé un programme de bonne gouvernance pour un consortium représenté par la DDC.

© GIZ © GIZLa GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) est l’organe du gouvernement allemand en matière de coopération internationale.

© UNA Consulting © UNA ConsultingAida Jusufhodžić, consultante auprès du centre de documentation et de conseils sur l’eau et l’environnement UNA Consulting, Bosnie et Herzégovine
Aida Jusufhodžić est ingénieure civile de formation. Elle travaille pour UNA Consulting depuis 2008 où elle coordonne la planification, la conception et la mise en oeuvre de projets de traitement et de collecte des eaux usées. Aida Jusufhodžić est actuellement en charge d’un grand projet de décentralisation de gestion des eaux usées à Bihać, commune du nord-ouest de la Bosnie et Herzégovine.

© UNA Consulting © UNA ConsultingLe centre UNA Consulting propose depuis 15 ans réflexions et conseils dans les secteurs de l’eau, de la protection de l’environnement et des infrastructures communales.

© DDC © DDCHolger Tausch, Directeur du Bureau de Coopération suisse à Tirana
Holger Tausch est né en 1965. En 1988, il a obtenu une licence en économie politique à l’Université de Genève. Puis, en 1990 il a été diplômé d’un Master à Londres en économie d’Amérique latine. Depuis 2012, Holger Tausch est Directeur de la coopération suisse à Tirana.

© Jungfrauzeitung © JungfrauzeitungJoseph Guntern, chef du Bureau de Coopération suisse à Sarajevo
Joseph Guntern est né en 1951. Il a obtenu un diplôme d’agronome à l’Institut fédéral suisse de Technologie de Zürich en 1978. Joseph Guntern possède également une licence de professeur dans le domaine agronome. Depuis 2011 il est le Directeur du Bureau de Coopération de la DDC et du SECO à Sarajevo et depuis 2013, il est également directeur adjoint de mission de l’Ambassade suisse à Sarajevo.

© linkedinKatharina Häberli, Responsable du programme de gouvernance pour les Balkans de l’Ouest, DDC
En 2004, Katharina Häberli a obtenu un Master en Sciences environnementales, avant de partir pour Londres. En 2010, elle y termine son Master en gestion et politique publique. De 2008 à 2012, elle a été responsable de la qualité au Département de coopération avec l’Europe de l’Est.

De la Suisse

© SECO © SECOMarie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, directrice du SECO (Secrétariat d’Etat à l’économie)
Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch est avocate de formation et titulaire d’un master en administration publique.  Elle a occupé divers postes en Suisse et à l’étranger, en tant qu’assistante du directeur exécutif suisse de la Banque mondiale à Washington DC de 1992 à 1993 ou directrice du secteur OMC marchés publics, de 1999 à 2007 notamment. Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch dirige le SECO depuis 2011 avec le titre de secrétaire d’Etat. Elle est également cheffe de la Direction des affaires économiques extérieures de l’organisation.

© DDC © DDCAmbassadeur Manuel Sager, Directeur de la DDC
Manuel Sager a obtenu un doctorat en droit à l’Université de Zürich et un «Master of Laws» aux Etats-Unis. Manuel Sager a entamé sa carrière diplomatique au DFAE en 1988, devenant chef de la Section Droit International humanitaire à la Direction du droit international public (DDIP) en 1993, avant d’occuper différents postes en Suisse et aux Etats-Unis. Il a notamment officié comme directeur exécutif, avec titre d’ambassadeur, à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement de 2005 à 2008, puis comme ambassadeur de Suisse aux Etats-Unis de 2010 à 2014. Manuel Sager est directeur de la DDC depuis novembre 2014.

© biel-bienne.ch © biel-bienne.ch

Erich Fehr, maire de Bienne
Né en 1968, Erich Fehr est maire et conseiller municipal de la ville Bienne depuis 2011. Diplômé en économie d’entreprise, il est également titulaire d’un master en administration publique. Parallèlement à ses fonctions politiques, Erich Fehr est formateur en droit fiscal à la Haute école spécialisée de Berne depuis 2000. De 1999 à 2007, il a été membre de la commission de gestion du Conseil de ville de Bienne. De 2009 à 2010, il a été membre du Conseil municipal de Bienne.

STANDARD AND POOR’S CONFIRME LE TRIPLE A DE LA SUISSE

VOAL – LONDRA – Standard and Poor’s (S&P) a confirmé vendredi la note souveraine de la Suisse à “AAA”, la plus élevée. L’abandon du taux plancher de l’euro à la mi-janvier devrait conduire à un ralentissement de la croissance en 2015 et 2016, selon l’agence de notation.

Le produit intérieur brut (PIB) devrait afficher une hausse de 0,7% cette année, contre une précédente anticipation de 1,7% avant l’abolition du cours plancher par la Banque nationale suisse (BNS). Si cette décision a eu un impact sur tous les pans de l’économie, elle n’a pas nui à la qualité de crédit du gouvernement helvétique, estime l’agence de notation.

S&P, qui a attribué une perspective stable aux notes de la Confédération (“A-1+”), justifie ce maintien par la qualité de son économie “prospère, compétitive et diversifiée”. La Suisse bénéficie en outre d’une ” importante flexibilité monétaire” en renouant avec les taux de change flottants.

Selon l’agence de notation, la perspective stable reflète la conviction exprimée par S&P que l’économie suisse restera résiliente et s’adaptera à la forte appréciation de sa monnaie. Le triple A est la meilleure note possible dans l’échelle d’évaluation des agences de notation, qu’elles attribuent aux émetteurs présentant les meilleures garanties de remboursement.

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LA MOTIÉ DES EMPLOYEURS DU PRIVÉ QU’UN JOUR DE CONGÉ

VOAL – Plus de la moitié des travailleurs du secteur privé n’ont droit en Suisse qu’à un jour de congé paternité. C’est le constat d’une étude réalisée par Travail.Suisse portant sur 46 conventions collectives de travail.

Le syndicat étudie depuis plusieurs années la pratique d’entreprises privées et publiques en matière de congé paternité. Cette nouvelle prise de température tient de la douche froide, ont indiqué lundi ses responsables devant la presse à Berne.

L’attribution d’un congé paternité digne de ce nom demeure l’exception, note Travail.Suisse: la législation suisse offre à un nouveau papa un congé de même durée que pour un déménagement, c’est-à-dire un jour.

Après avoir analysé, ces dernières années, les conditions chez les employeurs publics, le syndicat s’est penché cette année sur la situation du congé paternité dans l’économie privée et a examiné les 46 principales conventions collectives de travail (CCT) protégeant environ 1,5 million de travailleurs.

Résultat: plus de la moitié ne bénéficient que du minimum légal et les seules à offrir davantage sont de grandes entreprises. L’écart n’existe pas entre les patrons du privé et du public, mais plutôt entre les grandes et les petites entreprises, note le syndicat.

Congé de vingt jours

Les grandes entreprises disposant de moyens financiers plus importants sont plus généreuses. Or le congé paternité payé ne devrait pas dépendre du lieu de travail du papa, estime Matthias Kuert Killer, responsable de la politique sociale chez Travail.Suisse.

Le syndicat appelle de ses voeux un congé paternité de 20 jours ouvrables financé par le régime des APG, comme le congé maternité, et avec un taux de remplacement de 80% du salaire. Limité à un an après l’accouchement, il devrait pouvoir être perçu sous forme de jours isolés.

Ainsi, il serait possible de réduire le taux d’occupation de 20% pendant 20 semaines, ce qui pourrait représenter le début d’une activité lucrative à temps partiel pour le papa. Plusieurs interventions relatives au congé paternité sont pendantes au Parlement. Travail.Suisse entend continuer à s’engager dans ce domaine.

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LES JOURNÉES LITTÈRAIRES ONT ATTIRÉ 15 000 PERSONNES DONT UN CONSEILLER FÉDÉRAL

VOAL – SOLEURE – Un débat entre le conseiller fédéral Alain Berset et l’écrivain Lukas Bärfuss a conclu dimanche après-midi les 37es Journées littéraires de Soleure. La manifestation a attiré quelque 15’000 visiteurs, soit une fréquentation stable.

Douze événements se sont déroulés à guichets fermés, ont indiqué les organisateurs. Ce n’était toutefois pas le cas pour la prestation du ministre de la Culture, mais on retiendra qu’il est le premier conseiller fédéral en fonction ayant accepté l’invitation de Soleure. Et il s’est exprimé en son nom propre, et pas au nom du gouvernement.

M. Berset a croisé le fer avec éloquence avec Lukas Bärfuss et il a résumé en quelques mots ce que la politique peut apprendre de la littérature: éviter, entre autres, les clichés et la polémique. Il est par exemple remarquable de voir comment l’expression selon laquelle la Suisse a un “gouvernement de centre-gauche” s’est imposée, a dit le Fribourgeois. Il refait le décompte chaque mercredi avant la séance du Conseil fédéral: “Cela ne joue pas”.

Ces Journées littéraires étaient placées sous le thème des conflits. Elles ont accueilli une centaine d’écrivains suisses et étrangers. Un des points culminants a été la célébration du 80e anniversaire de Peter Bichsel.

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“PAUL GAUGAIN” À LA FONDATION BEYELER

Le temps fort culturel de l’année 2015!

VOAL – BÂLE – La Fondation Beyeler présentera du 8 février au 28 juin 2015 une exposition consacrée à Paul Gauguin – la plus ambitieuse jamais mise sur pied depuis la création du musée. Plus de six ans de préparation ont été nécessaires pour rassembler les autoportraits du peintre, ses toiles d’inspiration spirituelle datant de son séjour en Bretagne et ses tableaux réalisés à Tahiti, célèbres dans le monde entier.

L’exposition présentera en outre une sélection de mystérieuses sculptures de l’artiste français qui font revivre l’art des mers du Sud, déjà quasiment disparu à l’époque. Au total, la Fondation Beyeler exposera une cinquantaine de chefs-d’œuvre de Gauguin provenant tant de collections privées que de musées de renom aux quatre coins du monde.

Bâle Tourisme se réjouit que cette exposition spectaculaire qui aura lieu au printemps 2015 fasse à nouveau de Bâle un haut lieu incontournable pour les amateurs d’art, et espère que vous profiterez vous aussi de cette occasion pour venir visiter Bâle.

RECORD MONDIAL POUR UN RUBINS BIRMAN À GENÈVE

diamantVOAL – GENÈVE – Un rubis birman de 25,59 carats a battu un record mondial aux enchères mardi soir à Genève. Il a été vendu pour 28,25 millions de francs avec les frais. Un diamant rose exceptionnel de 8,72 carats a quant à lui été cédé 14,8 millions de francs.

La maison de ventes Sotheby’s a proposé ce rubis birman de 25,59 carats, une taille jugée extraordinaire pour un rubis. Après des enchères disputées, c’est un enchérisseur anonyme au téléphone qui l’a emporté.

La couleur “sang de pigeon” de cette pierre, appelée “Sunrise Ruby”, reste la plus recherchée de toutes. Monté sur une bague Cartier, ce rubis était estimé entre 12 et 18 millions de dollars. Il s’agit d’un prix record pour un rubis mais aussi d’un prix record pour un bijou Cartier dans une vente aux enchères, a précisé Sotheby’s.

Diamant de la nièce de Napoléon

Dans cette vente, un diamant rose exceptionnel de 8,72 carats a été vendu 14,8 millions de francs. Cette pierre d’une extrême rareté, estimée entre 13,7 et 17,5 millions de francs, aurait été la propriété de la nièce de Napoléon, la princesse Mathilde Bonaparte (1820-1904).

De taille “coussin classique”, aux coins arrondis et aux grandes facettes, et de couleur “Fancy Vivid Pink”, cette pierre dénommée “Historique Diamant Rose” est d’une extrême clarté et d’une couleur “envoûtante”, selon Sotheby’s.

Une autre de ses anciennes propriétaires fut la riche héritière et philanthrope américaine Huguette Clark, décédée en 2007 à l’âge de 105 ans. Il n’est réapparu que récemment, après avoir été conservé dans le coffre-fort d’une banque depuis les années 1940.

Origines mystérieuses

Les origines de la pierre restent incertaines, ce qui la rend encore plus mystérieuse. Les caractéristiques techniques de la pierre et le fait qu’elle soit si ancienne laissent à penser qu’elle pourrait avoir été trouvée dans les fameuses mines de Golconde, en Inde, selon David Bennett, président du département international de haute joaillerie chez Sotheby’s.

“L’historique Diamant Rose est le premier diamant fancy vivid pink taillé en forme de coussin classique jamais proposé”, selon M. Bennett. D’autant que le marché des diamants de couleur et des pierres précieuses n’a jamais été aussi dynamique, selon Sotheby’s. Et que les diamants roses comptent parmi les plus rares.

Autre succès de la vente, une paire de boucles d’oreilles Cartier en saphirs birman et diamants s’est vendue 3,4 millions de francs. Au total la vente annuelle de mai s’est élevée à 149,85 millions de francs. 93,6% des lots ont trouvé preneur.

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C’EST L’OR LE VÉRITABLE EMBLÈME DE LA SUISSE

VOAL – Quand on parle de la Suisse, on pense immédiatement aux montres, au chocolat ou aux banques, mais rarement à l’or. Pourtant, la Suisse est le plus grand négociant de métal jaune au monde.

La dernière mine d’or de Suisse a été définitivement fermée il y a plus de 50 ans, en 1961. Le filon qui existait entre Astano et Sessa, au Tessin, est désormais épuisé. De nos jours, seuls quelques centaines d’orpailleurs amateurs perpétuent cette tradition, principalement dans la région du Napf, entre les cantons de Berne et de Lucerne, où il est encore possible de trouver de l’or alluvionnaire.

L’absence de ce métal précieux – et plus généralement de toutes les matières premières – dans son sous-sol n’a toutefois pas empêché la Suisse de devenir une véritable puissance dans le domaine de l’achat et de la vente d’or. Au point d’être en tête du classement du commerce international de l’or, avec une part de marché qui tourne autour de 15%, selon les chiffres 2012 du BACI International Trade Database et de l’Observatory of Economic Complexity.

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Les données reconstituées par ces deux instituts internationaux pour faire correspondre des méthodologies statistiques qui varient d’un pays à l’autre et des données parfois lacunaires ne reflètent cependant pas pleinement l’importance de la Suisse pour ces transactions. Les chiffres communiqués par l’Administration fédérale des douanes (AFD) sont en effet encore plus impressionnants. En 2012, les importations se sont montées à 2200 tonnes pour une valeur de 88 milliards de francs et les exportations à 1500 tonnes (80 milliards de francs). En 2014, les quantités importées et exportées ont atteint un record historique, avec respectivement 3500 et 3900 tonnes, soit plus que la quantité totale d’or produite chaque année dans le monde, qui correspond approximativement à 2500 tonnes. La valeur a toutefois diminué en raison de la dépréciation de l’or.

L’évolution de ce commerce a été phénoménale surtout à partir de 2007, après l’éclatement de la crise économique. L’or est alors devenu une valeur refuge intéressante.
Comment la Suisse est-elle parvenue à devenir une plateforme de premier plan du commerce de l’or? Avant tout par tradition. Le marché de l’or de Zurich a toujours été très important et jusqu’il y a quelques années, le principal lobby de l’or, le World Gold Council, avait son siège à Genève.

Il y a ensuite des facteurs liés à la sécurité et à l’efficacité des services financiers et logistiques. Enfin, et ce n’est pas la moindre des raisons, quatre des plus importantes raffineries d’or au monde se trouvent en Suisse. Ces établissements raffinent pratiquement les deux tiers de l’or mondial.

Pendant plusieurs années, les autorités fédérales ont exclu le commerce des métaux précieux des statistiques sur le commerce extérieur, car on considérait que «les mouvements de métaux précieux correspondaient plus à des transferts de moyens de paiement, substituts à la monnaie papier, qu’à des mouvements de marchandises en vue de leur travail ou de leur utilisation», lit-on dans un rapport de l’ADF de novembre 2013.

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Cette pratique a été modifiée en 2014. Aujourd’hui, l’ADF publie une statistique du commerce extérieur qui englobe aussi le commerce des métaux précieux et des pierres précieuses.

En tenant compte aussi de ces transactions, le tableau d’ensemble du commerce suisse s’en trouve bouleversé. L’or représente en effet un bon cinquième de la valeur total du commerce extérieur, loin devant des produits traditionnels comme les médicaments ou les montres.
La Suisse, carrefour de l’or
La majeure partie de l’or produit dans le monde transite physiquement par la Suisse, en particulier par le canton du Tessin. Quatre des plus importantes raffineries d’or au monde ont leur siège en Suisse.

En 2011, plus de 2600 tonnes d’or brut ont été importées en Suisse, pour une valeur totale de 96 milliards de francs. Une quantité record, qui a plus que doublé ces dix dernières années (en 2002, les importations avaient atteint 1209 tonnes) et qui n’englobe pas l’or transitant dans les ports francs helvétiques.

Pour bien se rendre compte de l’importance de la Suisse dans le domaine de l’affinage et du commerce de l’or, il faut mettre le chiffre de ces importations en parallèle avec celui de la production mondiale. En 2011, les mines du monde entier avaient livré 2700 tonnes d’or, selon les données de l’US Geological Survey.

Deux tiers de l’or mondial

Et si à ce chiffre on ajoute encore le métal jaune provenant des achats d’or réalisés aux quatre coins du monde et des mines illégales, qui n’apparaissent pas dans les statistiques officielles, on estime que deux tiers de l’or mondial transite par la Suisse.

Une estimation confirmée par Frédéric Panizzutti. «Effectivement, la Suisse raffine en moyenne annuelle environ 70% de l’or mondial».

Pour le prouver, le porte-parole de MKS (Switzerland) SA, une société genevoise spécialisée dans le commerce de l’or et propriétaire de la raffinerie tessinoise Pamp, à Castel San Pietro, livre un autre chiffre. «Parmi les dizaines de raffineries qui font partie de la Good Delivery List (NDLR: la certification de qualité de la London Bullion Market Association (LBMA), l’association de référence du marché de l’or), six détiennent 90% du volume. Et sur ces six, quatre sont basées en Suisse.»

Il y a donc de forte chances pour que le petit lingot conservé dans un tiroir du bureau ou que l’alliance portée au doigt aient été fabriqués avec de l’or raffiné par les entreprises Valcambi à Balerna, Pamp à Castel San Pietro, Argor-Heraeus à Mendrisio ou Metalor à Neuchâtel.
Sécurité, qualité et tradition

Mais comment expliquer que la Suisse se soit taillé une place si importante? «La réponse est simple, explique Frédéric Panizzutti. La Suisse dispose d’un niveau de sécurité exceptionnel et d’un système efficace, tant au niveau logistique que financier. Ce sont des conditions extrêmement importantes dans le secteur des métaux précieux.»

La Suisse est un peu à l’or ce que le Bordelais est au vin, observe pour sa part Gilles Labarthe, journaliste et auteur du livre L’or africain: Pillages, trafics et commerce international. «En plus d’une longue tradition, il y a ici toutes les infrastructures et les services nécessaire, dit-il. Et puis, il ne faut pas oublier que le marché de l’or de Zurich est extrêmement important et que le principal lobby de l’or, le World Gold Council, était établi à Genève jusqu’il y a peu d’années.»

La réputation du label Swiss Made comme synonyme de qualité est par ailleurs pleinement justifiée en ce qui concerne l’or. «L’or est raffiné selon la règle des ‘4 nines’, c’est-à-dire à 999,9 pour mille, un taux de pureté exceptionnel. Posséder un lingot affiné en Suisse est un peu partout considéré comme un gage de qualité», explique Gilles Labarthe.

«Ce ne sont pas seulement des lingots qui sortent d’une raffinerie, mais aussi des produits semi-finis, des monnaies et des médailles, qui demandent une précision très élevée. La Suisse a toujours réussi à rester au sommet en matière de qualité, et il n’y a pas de raison que cela change», juge pour sa part le porte-parole de la MKS en faisant le parallèle entre les raffineries d’or et l’horlogerie Made in Switzerland.

Ce n’est donc pas un hasard si trois des cinq raffineries dans le monde auxquelles la LBMA a accordé le titre de «Referee», c’est-à-dire d’arbitre dans le contrôle de la qualité de l’or affiné par les industries qui font partie de l’association, sont basées en Suisse (Pamp, Argor-Heraeus et Metalor).
Leadership tessinois

Les raffineries sont surtout des fournisseurs de services. «Généralement, elles reçoivent de l’or de leurs clients et l’affinent jusqu’à lui faire atteindre un niveau de pureté standard, explique Frédéric Panizzutti. Le client décide ensuite s’il reprend l’or ou s’il le vend à la raffinerie ou sur le marché.»

Si on analyse la répartition géographique des principales raffineries suisses, il saute tout de suite aux yeux qu’elles sont concentrées à l’intérieur de quelques kilomètres carrés. Mis à part Metalor, qui a son siège à Neuchâtel, les autres se trouvent dans le sud du canton du Tessin, à quelques kilomètres de la frontière italienne.

La raison est principalement historique. «Dans les années 1970 et 1980, l’Italie était le plus grand producteur mondial de joaillerie et se fournissait avec de l’or affiné au Tessin», indique Valcambi, à Balerna, une entreprise qui appartient à la société américaine Newmont Mining.
Surtout des lingots

Ce n’est pas tant la demande en produits semi-finis pour la joaillerie et l’horlogerie qui fait tourner les raffineries suisses à plein régime, mais plutôt la demande en lingots.

«Le prix de l’or a quadruplé ces dix dernières années, rappelle Frédéric Panizzutti. Aujourd’hui, ce métal joue un rôle clef dans la préservation des capitaux. Dans ce contexte de manque de confiance dans les marchés financiers, il est considéré comme une assurance, car il ne présente absolument aucun risque de crédit. Vous pouvez émettre autant de billets que vous voulez, mais pas ‘imprimer’ de l’or.»

Plus grande transparence dans les statistiques

Une autre modification de la pratique est intervenue il y a quelques mois. Après plus de 30 ans, les autorités suisses ont décidé de publier les pays d’importation et d’exportation du métal jaune.

En 1981, le gouvernement suisse avait décidé de ne plus rendre ces données publiques. Plusieurs facteurs avaient alors été invoqués pour justifier cette décision. D’un côté, on ne voulait pas fournir trop d’informations à la place financière londonienne, principale concurrente de celle de Zurich. D’un autre, on voulait surtout éviter des fuites de données sensibles, comme les importations d’or en provenance de l’Union soviétique ou de l’Afrique du Sud de l’apartheid, soumise à un embargo international.

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Les données publiées en mars montrent justement que l’Afrique du Sud a été le principal fournisseur d’or jusqu’au début des années 1990.

Les statistiques ne permettent toutefois pas de faire totalement la lumière sur les pays de provenance réels. Les douanes suisses ne font en effet état que du dernier pays de transit. C’est ainsi que s’explique l’importance de la Grande-Bretagne, étant donné que la London Bullion Market Association (LBMA) est le principal centre mondial du commerce de l’or et de l’argent.

Ce fait est critiqué par les organisations non gouvernementales, car il est impossible de savoir si le métal jaune provient, par exemple, de zones de conflit ou de mines illégales.

Les exportations d’or depuis la Suisse se dirigent vers les principaux centres de négoce de l’or, soit Hong Kong, le Royaume-Uni et surtout l’Inde, le principal pays «consommateur» d’or dans le monde. Les exportations vers des pays comme la Chine ou Singapour ont aussi fortement augmenté ces dernières années. Il convient de remarquer, en revanche, la forte baisse des exportations vers l’Italie qui, jusqu’au début des années 2000, absorbait encore environ 30% des exportations suisses (avec une pointe à pratiquement 340 tonnes en 1998). En 2013, la Suisse n’a exporté que 40 tonnes d’or vers la Botte.swissinfo


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